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Notre monde est un monde de magie. Il est divisé en deux grands continents. D’un côté, la glaciale Moniris, menée d’une main de fer par la famille impériale. Adepte de la technologie et ils vénèrent également de sombres divinités. De l’autre côté, Symmachia, une merveille de biodiversité regroupant plusieurs races humanoïdes vivants en paix entre elles. Bénis par les divinités, les peuples de Symmachia sont en harmonie avec les forces naturelles, développant une affinité particulière avec la magie.La suite

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07.04.19Ouverture du Forum

22.04.19Privilégiez les races autres que Drekis.

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bronzage infernal
Lun 10 Juin - 17:15
Patchouli MacFarland
Patchouli MacFarland
22
Firis Mistlud
meallan & patchouli
bronzage infernal



C’est un brouhaha incessant qui a sorti Patchouli de sa torpeur. Cela, ou bien sa chute du lit au petit matin. Après avoir passé plusieurs nuits couchée à même le sable sans avoir à se soucier de l’espace à sa disposition, il était prévisible qu’une telle chose lui arrive. « Waa-aouch! » Encore partiellement désorienté, elle se redresse sur ses genoux, les avant bras sur son matelas. Son regard se pose sur Fève qui sommeille encore à point fermé sur la table de chevet, n’émanant pas la moindre lumière une fois dans cet état. La jeune femme soupire, dépité, remarquant qu’elle porte encore les vêtements de danseuse qu’on lui avait offert la veille. Quelle soirée...Plus les souvenirs lui reviennent et plus son corps s’enfonce sous le lit dans l'espoir de disparaître. « Nan! Patchouli ressaisis-toi bon sang! Tu as une tâche à accomplir! » Alors qu’elle se relève avec un élan plein de détermination, sa tête heurte le bois du lit. «  Aïe-aïiie… »
La petite luciole se présente alors, gigotant vivement en la voyant se tenir la tête. « Te moques pas! C’est douloureux... » Tout en se frottant la tête, elle quitte sa cachette et décide qu’il est temps de retrouver un look plus Patchoulien. « Tiens...Fève, t’as pas vu ma bourse? » Ses mains curieuses se faufilent sous son coussin, lui sous le matelas. Elle y trouve ses effets, bijoux et bâtons, mais aucune trace de sa monnaie. Après une bonne heure à fouiller la chambre de fond en comble, elles finissent par se faire une raison. « Mais c’est pas vrai! Comment elle a pu disparaître comme ça? J’étais sûre de l’avoir sur moi... » Ses genoux retombe au sol, suivit des paumes de ses mains. C’est alors qu’elle sent Fève venir lui chatouiller l’oreille, elle l’observe un moment, la mine boudeuse. Celle-ci débute alors une série de looping et autres acrobaties pour peindre de façon relativement fidèle, le visage du voleur que Patchouli a malencontreusement aider à libérer. Ses yeux s’écarquillent et ses lèvres en cul de poule laissent échapper un étrange grognement de surprise. « Rooo-oooh le...hmnn!! » Furieuse, elle attrape rapidement toutes ses affaires et ouvre brutalement la porte avant de dévaler les escaliers de l’auberge.

Une fois en bas, de délicieuses odeurs viennent faire saliver son palet. Elle réalise qu’elle n’a rien avalé depuis son déjeuner de la veille et son estomac réagit immédiatement. Ses bras entourant ce dernier, elle souffle un discret « Pas maintenant... » et trottine jusqu’à la sortie. Malgré l’heure matinal, la chaleur en Sarathalan ne semble avoir de répit, même en ville. « Bon...Si j’étais un voleur fraîchement libéré, où est-ce que j’irai traîner... » Si les lucioles pouvaient lever les yeux au ciel, c’est probablement ce que Fève serait entrain de faire actuellement. Après tout, Patchouli répondait parfaitement à cette même description. Malheureusement pour elles, ce voleur devait être un peu -voir beaucoup plus- futé qu’elle. Les auberges n’étaient donc certainement pas le genre d’endroit qu’il fréquenterait si son désir était de rester discret. « Hmm, on a qu’à aller jeter un oeil aux différents auberges de la ville! Il a bien dû passer la nuit quelque part! » Et la petite patte de la luciole se colla sur son front, toujours aussi épatée par l’incroyable manière qu’avait Patchouli de toujours être à côté de la plaque.

« Je crois que… c’était la dernière... » A la porte de l’énième auberge visitée, la jeune femme perd patience. Comment a-t-il pu lui échapper comme ça? Un tintement vient perturber son fil de pensées et elle baisse les yeux sur sa lanterne. Fève venait de revenir de sa ronde et ne semblait pas ramener la moindre bonne nouvelle avec elle. Tenant son sceptre des deux mains, Patchouli s’affaisse. Son ventre se remet à grogner, cette fois bien plus violemment. « Uugh... J’ai faaaaaim... » Un peu désespérée, elle se remet en route. Peut-être qu’elle a raté une auberge sur le chemin?
Après seulement quelques pas, elle sent son visage et ses épaules prendre feu. Pas littéralement, mais sa peau est tellement chaude qu’on pourrait y cuir un repas. Faut dire que ses cristaux reflètent tellement bien les rayons du soleil, que marcher à proximité accélère grandement une possible insolation. C’est probablement ce qui lui ait arrivé pour qu’elle finisse par s’écraser, face contre terre, au beau milieu d’une rue. Elle sent son corps fondre dans le sol, ses tympans battre avec intensité, son souffle secouer la poussière de sable devant sa bouche et sa conscience lui échapper. Avant de sombrer, elle parvient à capter les tintements frénétique d’une Fève paniquée à l’intérieur de sa chambre de verre. « Je...vais...juste faire...une...petite sieste...ici…d’accord…? »  

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